Mon Chéri est très dyskolos en général, et à la nourriture en particulière : Un
sarcophage original ; « Tapas ; bah, c’est pourri… on aura faim
dis minutes après ! La paella ? Pff, non, c’est nulle, peu de
viande…et le poisson j’aime pas trop, non !Tortillas ? Hors de
question ! Si je voulais manger une omelette je pourrais rester chez
moi !Là… Les boulettes de maman ! », il a décidé. Par contre,
Mister O. trouva tous les plats délicieux, « très jolies » et il a
commandé toute la carte (menu) sauf qu’il avait plus d’argent… (Mister O. a
commandé, Fu a payé et Jem les a mangé…). Tous les plats ont été servis, sauf
les boulettes de maman. Pour la première fois le mon Chéri ne se plaignait pas
(il a dit seulement une chose « value for money scata, service de colos) bien
qu’un sourd puisse écouter son estomac
ronronné. Quarante minutes après, trois boulettes ont atterri sur la table. « Bon…
Maman n’est pas très généreuse finalement… ». En effet, la mode de nano-gastronomie a été
arrivée en Espagne…
Après le diné excellent, on était prêts de boire la gueule…
« Mais il n’y a aucun GAB pour tirer de l’argent dans cette
ville ? », dis-je à Chéri. Mon Chéri n’est jamais d’accord avec moi…
« Si, il y a partout des banques ! », il a répondu d’une façon
ironique, très aimable quand même (on cherchait de GAB pendant deux quart
d’heure).
En Espagne, il existe une particularité. C’est pas le client
qui trouve le bar, c’est que le bar trouve le client. Un pakistano, extrêmement
enthousiaste, nous a proposé un bar sympa (androcratie, barman bourré, peintures porno, sangria expirée ya 10 ans…).
Cependant, on est revenus à l’hôtel en ambiance très érotique (plus tôt
romantique mais bon…le romantisme n’est plus le cas), faisant le plus de bruit
possible ; la Canadienne dormait tranquillement jusqu’au moment que Mister
O. a commencé le ronflement mélodique. Mon lit, et le lit de Jem étaient
problématiques, on a eu de mal à dormir… On a essayé de concevoir les lits de
nos proches mais c’était impossible. « L’amour impossible, c’est
bizarre ! » dit Mister O. , le somniloque (il parle en dormant juste pour m’aider à la
narration).
Samedi matin on avait trop faim. On a cherché partout pour
un pain au chocolat, ou un croissant mais nous avons atterri à Mc.Do.
« Chéri, les frites sont plastiques ! »
dis-je. « T’inquiètes pas, on mangera au Burger King à une heure ».
Le mon Chéri en a assez de petits bistrots de la France, il a envie du trash
américain pour sentir expatrié. Là je le comprends. Le moment que j’ai vu la
signature de Starbucks, j’ai traversé la rue sans regarder au feu rouge pour y
accéder directement. En revanche, Fu désirait ardemment une salade verte et Jem avait besoin de faire le sport. 5.000 calories après, on a décidé de combiner
la gym et le tourisme d’une façon alternative.
Monsieur Billbilan nous avait proposé le Barrio Monjuic,
alors on a « prix » le téléphérique. N’importe comment, on a visité
aussi le parc de Guell Antoni, la maison de Gaudi e.t.c.
Monsieur O. – Le mosaïque est jolie !
Mon Chéri – Ouais…Mais on peut pas le voir à cause des
touristes !
Monsieur O. – Téléphérique, photo, facebook !
Mon Chéri – Bon, le
téléphérique est franchement surévalué mais…
La Chérie de Mon Chéri-
Ah ! Photo ! Je viens t’embrasser (de nouveau)
Mon Chéri- (grimasse
de Président Poutin) = (je ferai tous les grimasses possibles pour l’embêter ,
laisse-moi tranquille !)
A la fin de la journée on était morts de fatigue, la siesta
était complètement une nécessité d’urgence. Avant tout, on était là bas pour
faire la fête le « Saturday night »…
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