Los Perdidos vol1

Mister O. était en retard comme d’habitude, Jem faisait du sport jusqu’au dernière minute, Fu renouvella son lip gloss chaque 5 minutes et mon Chéri était complètement chaud pour faire la fête à Barcelone. Dans ce moment  un gatto negro marcha juste à coté de notre équipe… Personnellement j’évite de regarder les chats noir dans les yeux « just in case » mais ce matin là, j’avais l’impression qu’il y a rien à risqué. « Ah non ! C’est bizarre !  J’ai oubli mon permit ! » dit  Mister O. Heureusement on a eu seulement un chauffeur, le Jem, car Mister O. est un bombardier des autoroutes  et c’est difficile de le  faire confiance !

Fu a commencé sa poésie particulière « ah…z’ai faiM…. ». Pour déjouer sa faim, elle buvait de l’eau pendent les deux heures du voyage.  Par conséquent, au milieu de nada, elle m’a dit à tout bas qu’elle a besoin de faire pipi.  Ca était notre petit secret, pourtant elle était très timide de le dire aux mecs! Jem était très concentré à l’autoroute, il a  pas noté que la Fu était prête à éclater. Par contre, Mister O.  a compris la nécessité d’une pause et il a crié sans arrières pensées « Stoooop !!!Fu veut faire pipi !!! ». « Station prochaine » proposa mon Chéri, Fu a mordit ses lèvres oubliant le lip gloss… « Impossible ! Je peux plus ! Faites vite !!! ». « Soit la nature, soit la voiture » dis-je à Jem, lui, il a accéléré (Mister O. style) et finalement Fu resta sec et propre.

On a mangé comme des cochons (en Grèce, c’était le Vendredi Saint mais on s’en fous) et on est arrivé à Barcelone juste à l’heure (God save the GPS) ! On  ne savait pas exactement  où c’était l’auberge mais on était très optimistes… La poésie continua « z’ai soiffe…. Ze V du café »… On a fait trois fois  minimum le bloc de la trouver.

Voilà ! On était à l’hôtel, pour déposer nos trucs. « Bienvenidos à Barcelona ! Là, c’est la chambre…. ». Le mon Chéri mûria son visage. « Ah, c’est jolie ha ? » dit Mister O. « Ben, oui… mais c’est trop petit… » répond-lui le mon Chéri, ayant l’impression que ça finasserait là, au taille.  « Voilà la cuisine…le salon…la salle du bain ! ». Mon Chéri était déjà nu prenant sa douche, quand la hôtesse nous a informé qu’il serait encore une autre personne à la chambre, une petite Canadienne. « On y va ? » dis- je, la chambre en fait était très petite et le parfum de Mister O. trop fort, j’avais déjà une tête tournante.

Appariement, comme étudiants du Tourisme International, on est vraiment des exprès (junior professionals) aux attractions touristiques, et alors on a commencé notre visite par la Sagrada Famila. « Oh ! Architecture bizarre non ? Photo !Photo !C’est jolie !!! » dit Mister O. Mon Chéri et sa Chérie (moi), les vrais intellectuels, hésitons d’entrer à l’église fameuse. On était très motivés, grâce à l’imaginaire, les icônes… Les moutons intellectuels ont payé 16 euros par personne, pour avoir l’honneur de s’asseoir aux chaises en plastique, regardant les autres moutons. « Ok ! On va au bar maintenant ? J’ai très besoin d’une coca ! » dit mon Chéri en oubliant le tourisme culturel  et le douleur de 16 euros sacrifiés de nada.  First impression «not good value for money, value scata et money colos » (not gud valu foR monnie à french accent).

Le soir on a commencé par ‘comer la paella’ (gastronomy tourism ; cuina catalana). « Un litro de Sangria porfavor », dit Chéri, « de cava ! » j’ai lui souligné. On ne savait pas qu’est-ce que c’est, mais c’est une règle générale, tous qu’ils viennent de Caves sont bons… Mais non, la Sangria de la Cava était dégoutante, une gazeuse périmée au jus d’orange (mais c’était ou le vin ?). Fu voulait manger la paella avec les fruits de mer(de). Je croyais que c’était dangereux, je suis une vraie amie et à la fois hypochondriaque. «Mais ze veux les fruits de mer ! » insista Fu. J’ai cherché rapidement à la valise de Chéri (ouais on la ramène partout, même aux restos). « Désolée ma pauvre Fu, on a pas d’ immodium. Fruits de mer interdits ! ».  Fu était déprimée, personne ne pouvait comprendre ses envies, sauf Mister O. « Oh !Les animaux de la mer, c’est bizarre… ! ».